Carte postale début 20ème siècle et oeufs décorés en 2015

Patrimoine de Jaligny et des alentours                

Journée du patrimoine 2023Présentation de l'église de Jaligny

Il est difficile d'imaginer que l'église de Jaligny était bordée d'un maison jusque dans les années 1930, comme le montre cette carte postale. Ainsi le commentaire a permis de reconstituer l'aspect de l'église, extérieur, puis intérieur, selon les époques.

D'abord la construction du chœur roman, du 11ème siècle, de structure octogonale, comme de nombreuses églises dédiées au Saint Sépulcre. Ce chœur primitif a vraisemblablement été la chapelle du château de cette époque.

L'église a ensuite été agrandie par la construction progressive de la nef pour aboutir à son volume actuel. Le clocher a été vendu pour démolition en 1794, pendant la Révolution. L'église devint alors un "temple de la raison". Il fut reconstruit vers 1860, selon le plan octogonal d'origine mais en ajoutant une ouverte circulaire  sur la face ouest. Cet oculus devait servir d'emplacement à une horloge publique, visible de loin.  Mais ce projet ne fut jamais exécuté.

Le chœur de l'église est la partie la plus originale avec ses douze colonnes surmontées de  chapiteaux romans. Puis furent présentées les 3 statues du 15ème siècle : la Piéta, Saint Jean Baptiste et Sainte Barbe qui porte la tour où elle fut enfermée. Ce sont des chefs-d’œuvre  de la sculpture bourbonnaise du temps d'Anne de Beaujeu, réalisés par le sculpteur Jean de Chartes.

Merci à Michel Valette et Inès Villela-Petit qui se sont dévouées pour satisfaire le public.

 

"Accord'duo"Elodie SOULARD, accordéonAmanda FAVIER, violon

Le concert organisé par l'association Préludia,  le samedi 9 septembre 2023, dans le parc du château du Lonzat à Jaligny, a attiré un nombreux public de mélomanes. Le duo Accordéon / Violon, servi par deux artistes talentueuses, a mis en valeur le programme du concert pour le bonheur de tous.

PROMENADE PATRIMONIALE A TREZELLES

Plus de 40 personnes ont suivi les membres de l'association trezelloise du patrimoine pour découvrir Trézelles au 20ème siècle, quand le moulin fonctionnait et que "le tacot" faisait vivre le centre bourg.

Ce fut un après-midi intéressant, chacun des membres de d'association a présenté le sujet qu'il avait préparé et le public a été sensible à ce travail collectif.

LE MOULIN DE TREZELLES

C'était un petit moulin à farine entrainé par une roue à aube animée par un bief sur la Besbre en amont de Trézelles. Ce moulin primitif était probablement en aval de quelques mètres du moulin actuel. On peut voir quelques blocs de moellons de pierre correspondants sans doute à l'assise de ce moulin. Ce moulin apparait sur la carte de Cassini au même titre que le château qui lui faisait face.

Pour lire l'historique complet, cliquer sur le bouton "Histoire du moulin"

LA RECONSTRUCTION DU CLOCHER

Le clocher de l'église de Jaligny a été reconstruit dans la 2ème moitié du XIXème siècle selon les plans de l'architecte vichyssois Abel Madeleine.

Le clocher est de forme octogonale. Chaque face comporte une baie voûtée en plein cintre, sauf la face ouest ouverte par un oculus, bien visible de loin, qui était destiné à recevoir l'horloge municipale. Ce projet fut ensuite abandonné et il n'a jamais été repris par un conseil municipal.

CHARPENTES 

L’accès aux combles et au clocher s’effectue par un escalier hélicoïdal édifié hors-œuvre en façade Nord de la nef, formant une tourelle couronnée d’un toit conique, visible depuis le côté Nord. La charpente de la nef est constituée de trois fermes traditionnelles dont les entraits retroussés permettent d’enjamber l’extrados des voûtes du vaisseau principal. Les pièces d’appui inférieures de la charpente (pannes sablières, etc.) ne sont pas visibles, ce qui laisse à supposer que les chevrons et les jambettes sont directement encastrés dans les maçonneries supérieures.
L’accès au clocher se fait depuis le comble par un escalier traversant le refend situé à l’aplomb de l’arc triomphal séparant la nef du chœur. Cet escalier suit approximativement la courbure de l’extrados de la coupole sous-jacente. La charpente du beffroi, indépendante, s’appuie sur des corbeaux encastrés dans les maçonneries du clocher. Le clocher formant flèche possède une charpente à trois niveaux d’enrayure. Les charpentes semblent dater des remaniements du milieu du XIXe siècle, époque à laquelle le clocher a été entièrement reconstruit.
D i a g n o s t i c – É t u d e d ’ é v a l u a t i o n – extrait d’un document établi en 2021

L'EGLISE SAINT HIPPOLYTEde JALIGNY

(Paroisse de l'ancien diocèse de Clermont à la présentation du Prieur du Saint Sépulcre de Moutier-les-Jaligny)


EGLISE ROMANE DU 11ème siècle

Cette église qui, d'après les plans devrait avoir cinq travées, n'en a que trois et est donc restée inachevée. 
Cela peut s'expliquer ainsi : 
Les constructions, du fait des moyens d'autrefois, étaient toujours très "longues''. On construisait travée par travée, fermant d'un mur provisoire la partie terminée, ce qui permettait de l'utiliser pour le culte. 
La construction pouvait se continuer derrière ce mur qui était démoli à l'achèvement. 
On n'a jamais su pour quelles raisons les travaux ont été arrêtés après la troisième travée. 
Le pignon ouest a été entièrement reconstruit à la fin du XVIIIe : peut-être est-il venu remplacer le dernier mur provisoire.

Lire la présentation complète en cliquant sur le bouton ci-dessous

Ci-dessous une photo exceptionnelle du chœur de l'église, décoré de guirlandes et de drapeaux. Elle est du 16 mai 1920. Merci à Thomas Pacaud qui a découvert ce cliché dans les archives de sa famille.

Photo du 16 mai 1920

En agrandissant la photo, on constate que le chœur est décoré avec soin : de nombreux pots de plantes vertes, des vases élégants pour des fleurs naturelles et des guirlandes de fleurs, probablement en papier. Plus un faisceau de 3 drapeaux tricolores qui encadrent le portrait du Christ.

La réponse est dans un détail que l'on perçoit avec peine, à gauche, au sommet d'une colonne : il s'agit du blason attribué à Jeanne D'arc : l'épée, la couronne et les deux fleurs de lys, sur fond azur

Jeanne fut béatifiée en 1909 et canonisée le dimanche 16 mai 1920, en la basilique Saint Pierre de Rome par le pape Benoît XV. A l'époque, Sainte Jeanne d'Arc était un personnage fédérateur, respecté par la République laïque et par l'église catholique. Cette photo illustre la ferveur populaire qui entoura cette canonisation.

Le blason de Jeanne d'Arc

Sorbier  Restauration de la cloche de l'église.

Cette cloche est l'une des plus anciennes du département, elle date de 1460 ! Elle porte une inscription latine dont la traduction est la suivante : "Louange à Dieu et liberté pour la Patrie" 
La légende locale prétend que son tintement (extrêmement aigu) éloignerait la grêle.... Autrefois une personne était même désignée pour faire résonner la cloche au moment opportun !!!

LE CHÂTEAU DE CHAVROCHES EN TRAVAUX

L'entreprise "Pierres et chaux du Bourbonnais" travaille à la consolidation des remparts du château : enlever les pierres en mauvais état, dégager les racines du lierre et reprendre le dessus des murailles.

 

Lucien Manière, enseignant à l’école d’agriculture de Jaligny

Lucien Manière a fait partie de la promotion 44/47 de l’Ecole Normale  puis, après son  service militaire en tant qu’officier subalterne en 1948/49, il a été affecté sur un poste d’instituteur directement à Jaligny. Il y est resté peu de temps avant d’enseigner à  Châtelperron et de revenir à Jaligny en tant qu’enseignant agricole.  Il a obtenu en 1959 le titre de professeur d’enseignement agricole. A cette date, il a été muté à Lurcy-Lévis. 
Il  s’est marié en 1952 à Jaligny avec Lucette Ruffaud née  elle-même à Jaligny en 1930, employée des PTT. Lucien Manière et Lucette Ruffaud ont eu 2 enfants, nés à la maternité des Paillots à Jaligny en 1953 et 1954.

Lucien Manière a laissé à sa famille une étude sur l’agriculture à Jaligny au début des années 1950, étude  qui a reçu le prix Sully-Olivier de Serres-Lecouteux. Il s’agit probablement de la monographie nécessaire à l’obtention de son diplôme de spécialité. 

Ci-dessous en pièces jointes se trouvent les 3 derniers chapitres de son étude : Le personnel et les méthodes employées, les différentes productions et enfin un essai de conclusion et de vision de l’avenir.
Merci à son fils, Yannick Manière de nous avoir communiqué ces documents qui permettent de comprendre l’activité agricole à Jaligny, il y a 70 ans.

Photo du mariage de Lucien Manière et Lucette Ruffaud, en 1952

RECONSTRUCTION DU MARCHE COUVERT DE JALIGNY

Ce diaporama présente quelques documents sur l'origine du marché. Il est composé de 3 travées qui correspondent à 3 périodes de construction.

La travée centrale est le plus ancienne (1923). La travée frontale date de 1933 et la travée arrière est la plus récente (1953).

Le marché a été bâti à l'emplacement de l'ancien cimetière du village car la place du marché (qui se trouvait à l'emplacement de la poste) était trop étroite.

 

Historique des Sapeurs-Pompiers 
« courage & dévouement »

Depuis toujours, les hommes ont été confrontés aux incendies. Spontanément, ils ont compris qu’ils devaient unir leurs forces pour lutter contre ces fléaux. 

 

Dès le moyen-âge, lorsque le tocsin retentissait, les hommes quittaient les champs ou leur travail pour aller combattre le feu, bénévolement.

A cette époque, les maisons étaient principalement construites en bois, et le réseau de distribution de l’eau n’existait pas ; dans les villes et villages, pour éviter que le feu ne se propage aux habitations voisines les ancêtres des pompiers n'avaient pas d'autre choix que de « saper » les bâtiments voisins, c'est-à-dire les abattre par la base avec des pics et des pioches afin d'isoler l'incendie. On trouve ici l’origine du mot « sapeur ».

Les premières pompes à incendie ont été inventées au XVIIème siècle. 
En 1716, par ordonnance du roi, est créé le premier corps de « garde-pompes » mais seules les villes assez riches pouvaient mettre en place ce service gratuit pour la population.


Communément, le mot « pompier » a remplacé le terme « garde-pompes ».

LES POMPIERS DE JALIGNY

A Jaligny, le corps des sapeurs-pompiers volontaires a été créé en 1886, année de l’achat de la première pompe à bras. Elle est toujours conservée au sein de la caserne rue de la Bertranne.

Sur le plan de Jaligny daté de 1900, on peut voir le lieu où était stockée la pompe à incendie, il est situé – à peu-près – à l’emplacement de la Salle de Mémoire.

En 1904, le bourg de Jaligny comptait un peu plus de 1000 habitants administrés par M. Turaud (propriétaire du moulin de La Chaume). Les seize sapeurs-pompiers en grand tenue dont le sous-lieutenant Périchon, posent pour la photo avec leur matériel :  au premier plan, une pompe à bras, le chariot à 2 routes, les sacs à eau (en cuir), les échelles en bois, sans oublier la hache et le piolet nécessaires pour saper le feu.

On retrouve un plan de 1955  concernant la  rénovation de  l’ancienne caserne qui était située rue du château dans le bâtiment qui était à l’origine le moulin du château.
La sirène était installée sur le toit du marché couvert.

Les pompiers ont déménagé rue de la Bertranne en 1995.

Dans l’église de Jaligny, on trouve une remarquable statue de Ste-Barbe, datant du XVème siècle, patronne des pompiers et célébrée le 4 décembre.

Deux sites à consulter

Voici l'adresse d'un site internet qui met en valeur le patrimoine local.

 

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Les Amis du Patrimoine de Jaligny

Pour contacter le site internet

Vous pouvez joindre le site internet des "Amis du patrimoine de Jaligny" par l'adresse mail suivante :

patrimoinejaligny@orange.fr