Le culte des reliques occupe une place importante dans la religion catholique, particulièrement en France, où il a joué un rôle crucial dans la spiritualité et la pratique religieuse, surtout au Moyen Âge et à l'époque moderne.
Les reliques sont des objets matériels considérés comme sacrés en raison de leur lien avec des saints, des martyrs ou des événements religieux importants. Le culte des reliques s'est intensifié en France à partir du IVe siècle, avec la christianisation progressive du pays. Durant le Moyen Âge, ce culte devient central dans la vie religieuse et sociale. De nombreuses églises, cathédrales et monastères en France cherchaient à acquérir des reliques pour attirer les fidèles, car ces objets étaient perçus comme des intermédiaires entre les croyants et le divin, capables de réaliser des miracles.
Nous sommes le 20 septembre 1702, en la paroisse Saint-Hippolyte de Jaligny (Allier). Mgr François Brochart de Saron, évêque de Clermont, vient y faire une visite pastorale, terminée, comme il est d’usage, par un procès-verbal en bonne et due forme (A.D. Puy de Dôme, 1G 1078). Et qu’y lit-on, après les paragraphes concernant l’état de l’église, du mobilier, du culte, et autres considérations ? Des informations folkloriques, ni plus, ni moins.
"Nous a esté dit n’y avoir autre abus ni affaire importante à nous communiquer si ce n’est que les habitants du lieu ont coutume d’allumer des falaces de paille qu’on appelle brandons le premier dimanche de Carême de danser autour des arbres avec lesdits brandons de dire et faire plusieurs autres choses superstitieuses..."
Il est difficile d'imaginer que l'église de Jaligny était bordée d'une maison jusque dans les années 1930, comme le montre cette carte postale.
D'abord la construction du chœur roman, du 11ème siècle, de structure octogonale, comme de nombreuses églises dédiées au Saint Sépulcre. Ce chœur primitif a vraisemblablement été la chapelle du château de cette époque.
L'église a ensuite été agrandie par la construction progressive de la nef pour aboutir à son volume actuel. Le clocher a été vendu pour démolition en 1794, pendant la Révolution. L'église devint alors un "temple de la raison". Il fut reconstruit vers 1860, selon le plan octogonal d'origine mais en ajoutant une ouverte circulaire sur la face ouest. Cet oculus devait servir d'emplacement à une horloge publique, visible de loin. Mais ce projet ne fut jamais exécuté.
Le chœur de l'église est la partie la plus originale avec ses douze colonnes surmontées de chapiteaux romans. Il faut aussi découvrir les 3 statues du 15ème siècle : la Piéta, Saint Jean-Baptiste et Sainte Barbe qui porte la tour où elle fut enfermée. Ce sont des chefs-d’œuvre de la sculpture bourbonnaise du temps d'Anne de Beaujeu, réalisés par le sculpteur Jean de Chartes.
La maison que l'on voit, accolée à la face sud de la nef, a été construite à l'emplacement d'une chapelle, la chapelle St Jean, détruite dans la première moitié du 18ème siècle parce qu'elle s'était effondrée, faute d'entretien et de travaux de sauvegarde.
Le chœur primitif est construit sur un plan octogonal posé sur une structure carrée, selon le schéma et la photo ci-dessous.
Les archives du Puy de Dôme ont conservé les compte-rendus des visites épiscopales du 17ème et de la premières moitié du 18ème siècle. Certains points sont détaillés et reviennent régulièrement.
C'est ainsi que l'évêque insiste régulièrement sur le mauvais état de la chapelle St Jean-Baptiste en demandant des travaux. Rien n'est fait pendant plusieurs dizaines d'années si bien que la démolition devient l'unique solution.
Ces documents donnent aussi des indications sur les pratiques funéraires. Il faut attendre 1728 pour que l'on trouve un emplacement pour un cimetière. Jusqu'à cette date tous les Jalignois étaient inhumés à l'intérieur de l'église.
Le clocher de l'église de Jaligny a été reconstruit dans la 2ème moitié du XIXème siècle selon les plans de l'architecte vichyssois Abel Madeleine.
Le clocher est de forme octogonale. Chaque face comporte une baie voûtée en plein cintre, sauf la face ouest ouverte par un oculus, bien visible de loin, qui était destiné à recevoir l'horloge municipale. Ce projet fut ensuite abandonné et il n'a jamais été repris par un conseil municipal
L’accès aux combles et au clocher s’effectue par un escalier hélicoïdal édifié hors-œuvre en façade Nord de la nef, formant une tourelle couronnée d’un toit conique, visible depuis le côté Nord. La charpente de la nef est constituée de trois fermes traditionnelles dont les entraits retroussés permettent d’enjamber l’extrados des voûtes du vaisseau principal. Les pièces d’appui inférieures de la charpente (pannes sablières, etc.) ne sont pas visibles, ce qui laisse à supposer que les chevrons et les jambettes sont directement encastrés dans les maçonneries supérieures.
L’accès au clocher se fait depuis le comble par un escalier traversant le refend situé à l’aplomb de l’arc triomphal séparant la nef du chœur. Cet escalier suit approximativement la courbure de l’extrados de la coupole sous-jacente. La charpente du beffroi, indépendante, s’appuie sur des corbeaux encastrés dans les maçonneries du clocher. Le clocher formant flèche possède une charpente à trois niveaux d’enrayure. Les charpentes semblent dater des remaniements du milieu du XIXe siècle, époque à laquelle le clocher a été entièrement reconstruit.
D i a g n o s t i c – É t u d e d ’ é v a l u a t i o n – extrait d’un document établi en 2021
Ci-dessous une photo exceptionnelle du chœur de l'église, décoré de guirlandes et de drapeaux. Elle est du 16 mai 1920. Merci à Thomas Pacaud qui a découvert ce cliché dans les archives de sa famille.
(Paroisse de l'ancien diocèse de Clermont à la présentation du Prieur du Saint Sépulcre de Moutier-les-Jaligny)
EGLISE ROMANE DU 11ème siècle
Cette église qui, d'après les plans devrait avoir cinq travées, n'en a que trois et est donc restée inachevée.
Cela peut s'expliquer ainsi :
Les constructions, du fait des moyens d'autrefois, étaient toujours très "longues''. On construisait travée par travée, fermant d'un mur provisoire la partie terminée, ce qui permettait de l'utiliser pour le culte.
La construction pouvait se continuer derrière ce mur qui était démoli à l'achèvement.
On n'a jamais su pour quelles raisons les travaux ont été arrêtés après la troisième travée.
Le pignon ouest a été entièrement reconstruit à la fin du XVIIIe : peut-être est-il venu remplacer le dernier mur provisoire.
Lire la présentation complète en cliquant sur le bouton ci-dessous
En agrandissant la photo, on constate que le chœur est décoré avec soin : de nombreux pots de plantes vertes, des vases élégants pour des fleurs naturelles et des guirlandes de fleurs, probablement en papier. Plus un faisceau de 3 drapeaux tricolores qui encadrent le portrait du Christ.
La réponse est dans un détail que l'on perçoit avec peine, à gauche, au sommet d'une colonne : il s'agit du blason attribué à Jeanne D'arc : l'épée, la couronne et les deux fleurs de lys, sur fond azur
Jeanne fut béatifiée en 1909 et canonisée le dimanche 16 mai 1920, en la basilique Saint Pierre de Rome par le pape Benoît XV. A l'époque, Sainte Jeanne d'Arc était un personnage fédérateur, respecté par la République laïque et par l'église catholique. Cette photo illustre la ferveur populaire qui entoura cette canonisation.
Le blason de Jeanne d'Arc
Diaporama de photos du château de Jaligny en 1903. Photos prises par Georges Tessier, médecin et maire de Chavroches. Georges Tessier était passionné par toutes les techniques nouvelles : électricité, automobile et photographie. (Cliquer sur l'image pour voir en plein écran)
Le document joint est une chronologie simplifiée d'événements marquant l'histoire de Jaligny, de la fin du 18ème siècle jusqu'à 1950. Il s'agit d'un document qui a vocation a être complété et détaillé par des recherches et publications complémentaires.
1766 : Réparation du presbytère lors de l’installation du curé Foulhoux
1768 : le curé Foulhoux bénit 2 nouvelles cloches.
1772 : On construit le chemin du lieu-dit « le grand domaine » jusqu’à Marseigne, que l’on prolonge en droite ligne jusqu’à la Besbre. Le chemin est empierré grâce à la démolition des remparts de Jaligny et il est réalisé par un « atelier de charité ». On construit ainsi le premier pont en bois de Jaligny, à l’emplacement du pont actuel.
(...)
1948 : - Premier concours agricole, le 3ème mercredi avant Pâques.
Adhésion au syndicat d’Alimentation en Eau Potable.
1950 : - Installation de la sirène sur le marché couvert.
- Première foire aux dindes, le 10 décembre
Le nom de lieu-dit « Lonzat » n’est pas fréquent. Il pourrait signifier quelque chose qui est long comme une bande terre, « une longe », comme on dit dans la région.
Le château doit son nom à La famille « de Fradel » qui vient de l’ancienne paroisse de Saint Allyre, actuellement de Sanssat, en limite de Saint-Gérand-le-Puy. La locaterie du Lonzat, le long du ruisseau du Lonzat, existe sur le cadastre napoléonien. Et proche de ce lieu est porté « le clos Jarry ». On trouve, sur un acte de mariage à Jaligny, deux signatures : « Fradel du Lonzat » et « Fradel de Jarrie ». De plus, les registres paroissiaux de la première moitié du 17ème à Saint Allyre portent la signature de « damoiselle marte fradel » ou de « anthoine fradel ».
On peut donc considérer que le château du Lonzat de Jaligny doit son nom à une branche des « Fradel » qui a voulu se distinguer : l’une est restée « Fradel de Jarrie » et l’autre est devenue « Fradel du Lonzat ».
Le Lonzat est un château discret qui a été bâti au centre d’un vaste ensemble d’exploitations agricoles au milieu du 17ème. Une pierre d’angle gravée «1643 » conserve sa date de construction au moment du mariage de Jean-François de Fradel et de Michelle Brirot.
Le Lonzat s’apparente au domaine noble que l’on rencontre en bourbonnais. Il intègre des communs et des dépendances dans une composition classique, où les fonctions sont hiérarchisées et valorisent le logis des maîtres, placé au centre de l’ordonnance. Volumes, implantations des bâtiments, surfaces des cours et jardins forment un ensemble équilibré et harmonieux où chaque partie concoure à la majesté du tout. Bâtiments et décors furent complétés au XIXe dans l’esprit du siècle précédent. Le rajout des tourelles angulaires sur la façade postérieure donne au Lonzat une originalité de composition unique dans la région…
Présentation extraite de : https://monbourbonnais.com/jaligny-le-lonzat/
Le séquoia centenaire abattu en début d'année, à Jaligny, s'offre une seconde vie sous la tronçonneuse du sculpteur d'arbres Jacques Pissenem.
Le sculpteur, initié à cet art par Pio Pascolo, pionnier dans l'art de la sculpture à la tronçonneuse, s'est emparé de la partie restante du séquoia géant pour donner naissance à une sculpture ovoïde évidée. Les propriétaires lui ont laissé carte blanche.
« Il y a un travail préparatoire important pour ce genre de réalisation, une fois la sculpture terminée, il y a un gros travail de ponçage pour les finitions, bien que le séquoia soit imputrescible, l'œuvre sera tout de même protégée avec un saturateur », confie Jacques Pissenem.
Ce virtuose de la tronçonneuse est également un show man d'exception. Ses sculptures sont autant d'hommages aux arbres auxquels il redonne vie, par la fluidité et la force de ses créations pleines de poésie. En partie visible de la rue, la sculpture ne laisse personne indifférent.
Diaporama de la taille du sequoia et photo de la place du monument, dans les années 1920, avec le séquoia en arrière-plan dans le parc de la famille Tureau.
Petit rappel historique sur l'origine de la halle. elle est composée de 3 travées qui correspondent à 3 périodes de construction. La travée centrale est le plus ancienne (1923). La travée frontale date de 1932 et la travée arrière est la plus récente (1953). Le marché a été bâti à l'emplacement de l'ancien cimetière du village car la place du marché (qui se trouvait à l'emplacement de la poste) était trop étroite.
La charpente d'origine a été conservée, le bardage a entièrement été repensé pour faire entrer la lumière et être modulable. Le sol, égalisé, est resté en terre battue et une vaste buvette a été construite.
La halle vient d'être inaugurée ce samedi matin 9 décembre 2023, en présence de nombreuses personnalités officielles. Madame la préfète a coupé le ruban traditionnel devant le conseil municipal des enfants.
Tous les intervenants ont insisté sur la qualité esthétique de cette restauration qui célèbre le centenaire de la construction.
Tout le monde a espéré que, dès ce mercredi, la foire aux dindes fera honneur au nouveau marché et que Jaligny méritera encore son titre de "Capitale de la dinde".
Le Poulet du Bourbonnais une volaille d’exception !
Facilement reconnaissable à son beau plumage herminé, le Poulet du Bourbonnais a tout d’une volaille d’exception !
Élevé plus de 100 jours, il gambade, en toute liberté, sur les fertiles terres bourbonnaises. Il bénéficie d’une alimentation riche en céréales locales et d’un engraissement au lait.
Il vit dans de petits poulaillers en bois sur plancher.
Des méthodes d’élevage héritées du savoir-faire ancestral des métayers d’antan que les éleveurs de poulets du Bourbonnais continuent de faire perdurer.
Née de la rencontre entre la poule blanche, présente depuis des siècles dans les vallées de l’Allier et de la Loire et le coq Brahma, race asiatique importée par un colonel entre 1850 et 1860, cette volaille d’exception affiche un magnifique plumage herminé rappelant l’apanage des rois de France.
Une volaille royale !
Lucien Manière a fait partie de la promotion 44/47 de l’Ecole Normale puis, après son service militaire en tant qu’officier subalterne en 1948/49, il a été affecté sur un poste d’instituteur directement à Jaligny. Il y est resté peu de temps avant d’enseigner à Châtelperron et de revenir à Jaligny en tant qu’enseignant agricole. Il a obtenu en 1959 le titre de professeur d’enseignement agricole. A cette date, il a été muté à Lurcy-Lévis.
Il s’est marié en 1952 à Jaligny avec Lucette Ruffaud née elle-même à Jaligny en 1930, employée des PTT. Lucien Manière et Lucette Ruffaud ont eu 2 enfants, nés à la maternité des Paillots à Jaligny en 1953 et 1954.
Lucien Manière a laissé à sa famille une étude sur l’agriculture à Jaligny au début des années 1950, étude qui a reçu le prix Sully-Olivier de Serres-Lecouteux. Il s’agit probablement de la monographie nécessaire à l’obtention de son diplôme de spécialité.
Ci-dessous en pièces jointes se trouvent les 3 derniers chapitres de son étude : Le personnel et les méthodes employées, les différentes productions et enfin un essai de conclusion et de vision de l’avenir.
Merci à son fils, Yannick Manière de nous avoir communiqué ces documents qui permettent de comprendre l’activité agricole à Jaligny, il y a 70 ans.
Photo du mariage de Lucien Manière et Lucette Ruffaud, en 1952
Le diaporama, à droite, montre deux vues du cadastre de 1832, annotées pour comprendre la structure du bourg de Jaligny. Toutes les maisons qui bordent la rue principale de nos jours n'existaient pas. C'étaient l'emplacement des anciens fossés médiévaux, comblés et transformés en jardin. le cimetière se trouvait à l'emplacement de la halle et l'église était encadrée par des maisons. La porte de la ville subsistait, au début de la rue du centre, au niveau de l'actuelle entrée de la salle de mémoire.
G. Fanjoux, bibliothécaire et archiviste de Moulins, a publié en 1849, un long article sur Jaligny dans la revue "L'art en province", revue fondée par Achille Allier. En voici l'extrait qui présente Jaligny et décrit le château et l'église.
Le monument aux morts de Jaligny a été inauguré en 1921. Lire son historique en cliquant sur le lien ci-dessous.
En reportage vers Jaligny pour repérer des chênes qui serviront à refaire la charpente de Notre-Dame de Paris ! Celui-ci a un diamètre de 70 et offre 6 mètres sains. Il présente une blessure en haut, l'une des deux branches est brisée "sans doute suite aux neiges lourdes de Toussaint 2018".
Il faudra 1.324 chênes pour recréer la charpente de Notre-Dame de Paris détruite par un incendie qui a duré quinze heures, la nuit du 15 au 16 avril 2019. Les propriétaires forestiers de la France entière se mobilisent actuellement pour sélectionner et abattre des arbres, avant la fin du mois de mars, et ce gratuitement.
« Quand Notre-Dame de Paris a brûlé, l’émotion nationale a été forte. La retransmission en direct de l'incendie nous a tous frappés. Après quoi, nous sommes plusieurs propriétaires forestiers à avoir spontanément proposé à notre coopérative de donner des arbres pour refaire la charpente en chêne », raconte Xavier de Montlaur, dont le groupement forestier familial s’étend sur 700 hectares, entre les communes de Jaligny, Thionne et Tréteau, au cœur du département de l’Allier.
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Durant la Première Guerre mondiale, un grand nombre de Français a perdu la vie, dont 15.315 Bourbonnais et 44 Jalignois mobilisés alors qu'ils avaient entre 20 et 48 ans. C'est la loi du 25 octobre 1919 qui fixe les conditions de constructions des monuments aux morts ; le 4 juillet 1920, le conseil municipal de Jaligny a adopté par délibération la construction d'un monument en mémoire des enfants de Jaligny et a choisi la place de la République comme emplacement.
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Cette fontaine est dans un pré. Elle porte le nom de "Fontanère", qui se prononce aussi "Fontanière". Elle se trouve à environ 700m à l'est du bourg de Jaligny.
Elle est complètement méconnue mais proche d'une demeure bien visible. Autrefois, elle a donné son nom à la seigneurie de "Fontanière". Ce nom se lit dans les documents d'époque joint au diaporama : un acte de baptême de 1699 et un inventaire de 1722.
Aimer le patrimoine, c'est savoir aussi chercher, regarder, découvrir les documents d'époque.
Exposition salle socioculturelle
Le coq du monument
Les Amis du Patrimoine et la Municipalité de Jaligny sont partenaires pour la réalisation et l’organisation d’une exposition en l’honneur des soldats de Jaligny morts pour la France à l’occasion du centenaire du monument. La place de la République réaménagée a été inaugurée le vendredi 18 juin à 18h30.
L’exposition est ouverte à la salle socioculturelle depuis le 19 juin. Elle est visible chaque week-end, le samedi matin (9h30-12h30) et le samedi après-midi (15h-17h30) ainsi que le dimanche matin jusqu’au dimanche 25 juillet inclus.
De nombreux documents seront présentés : histoire du monument de Jaligny, travail de mémoire des 44 soldats de Jaligny morts pour la France, mise en perspective par des dessins, cartes postales, objets, décorations, ouvrages, photographies, etc. issus des collections privées des habitants de Jaligny ainsi que des environs.
Le collège de Jaligny participe à l’exposition : des collégiens, avec l'aide du professeur d'histoire, du professeur de français et du professeur d'Arts Plastiques présentent leurs recherches en vidéo sur des tablettes mises à disposition par le collège. Chaque visiteur se voit remettre un ticket d'entrée pour lui permettre de "juger" le travail des élèves au travers d'un vote. L'élève gagnant recevra un prix au moment de la remise du diplôme du brevet des collèges.
Photo ci-contre : Travail commun Commune-Collège pour l'inauguration de la rénovation du monument.
Monsieur Auguste Tureau, maire de Jaligny, a commandé le coq du monument à François Cogné et il l'a offert à la commune en mémoire de son fils mort pour la France. Le monument a été inauguré en 1921.
François Victor Cogné (1876-1952) est un sculpteur français qui est l’auteur de portraits officiels, surtout connu pour sa statue de Georges Clemenceau, avenue des Champs Élysées et pour le modèle de la borne de la Voie de la Liberté. Il fut chevalier de la Légion d'honneur puis officier en 1927. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse. Son atelier, installé au 121 boulevard Hausmann à Paris, fut vendu le 16 juin 1961, à Hôtel Drouot.
Sa biographie et son œuvre sont présentées dans le document joint. Cliquer sur le bouton pour le télécharger.
La rénovation de la place de la République est terminée. Elle a été inaugurée le 18 juin 2021. Un panneau explique la genèse de la fresque réalisée par le graffeur Térence Voinot.
Voir le diaporama joint qui présente les études graphiques préalables.
Deux photos de la place publiée par la mairie de Jaligny : vue aérienne globale et vue avec éclairage nocturne.
Une rénovation réussie qui met en valeur l'entrée du village.
Statue de Clémenceau
D'abord, la BESBRE ?
C'est une petite rivière, qui naît dans les Bois Noirs, aux confins des départements de l'Allier, de la Loire et du Puy-de-Dôme et qui, durant quelques cent trente kilomètres, musarde au pied des Monts de la Madeleine pour se diriger vers la Loire qu'elle rejoint pour s'y perdre, à Diou, après avoir traversé Lapalisse, Trezelles, Chavroches, Jaligny, Vaumas et Dompierre. Sans grande histoire, sinon qu'au temps de leur mode, elle a actionné bon nombre de moulins, contribuant à l'alimentation des campagnes bourbonnaises jusqu'à la dernière guerre, aidant dans une certaine mesure à atténuer les rigueurs des privations. Il en reste quelques-uns, témoins de cette prospérité. Pour combien de temps encore ?
Sans histoires non plus, cette BESBRE.
Elle n'a jamais alimenté la chronique à la faveur de ses caprices, et si quelquefois, ses riverains ont eu à se plaindre de ses excès, cela n'a jamais approché les allures de catastrophe. Comme tout couloir naturel, sa vallée, reliant du sud au nord la Montagne Bourbonnaise à la Sologne Bourbonnaise à mi- distance des vallées de la Loire et de l'Allier, est le siège des principales activités économiques de cette partie centre-est du Bourbonnais, bénéficiant de toutes les ressources qui font la richesse de chacune des régions qui l'entourent : Limagne bourbonnaise à l'ouest, Nord Forez et Brionnais à l'est.
La Moyenne Besbre est donc tout naturellement la partie de la vallée qui s'étend de Lapalisse au sud à Jaligny au nord, englobant à l'est le pays du Donjon et à l'ouest la Forterre, c'est-à-dire les plaines de Cindré, Boucé et Montaigu-le-Blin.
Démarche créative de la fresque du monument
Introduction du livre d'Henri Viallet "Chroniques de la Moyenne Besbre". Et pour illustrer ces chroniques publiées en 1993, quoi de plus beau que les photos aériennes prises par Eric Ratinier en 2019. Merci à Eric.
Cliquer sur la carte postale ci-dessus pour voir en plein écran et lire les légendes des photos.
Le diaporama résume l'évolution de cette place, de 1900 à 2020. Sur le bâtiment, à droite, on voit écrit "Hôtel du centre". Nous sommes, en effet, à l'entrée du centre-bourg de Jaligny, là où se situait encore, en 1850, les restes de la porte fortifiée de la ville de Jaligny.
Cet emplacement a été plusieurs fois modifié avant qu'il ne prenne son allure actuelle, en 1930.