Patrimoine de Jaligny et des alentours                

CHATELPERRON

Vues aériennes

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CHATELPERRONd'après "les fiefs du Bourbonnais"

En 1896, Aubert de la Faige et Roger de la Boutresse  ont publié  "les fiefs du Bourbonnais", ouvrage qui fait référence pour la connaissance de l'histoire des communes.  Voici l'introduction de la présentation de Châtelperron :

 

"Vers le Puy-Saint-Léon vient finir le chaînon granitique qui se détache à Châtelus  du massif forézien, et commence le dépôt des sables tertiaires de la vallée de la Loire, sous lequel apparaît parfois le terrain de transition. Peu de régions sont plus intéressantes au point de vue géologique et mériteraient davantage d'être étudiées : celle-ci, heureusement, l'est un peu depuis quelques années, et, après avoir satisfait leur curiosité au champ des Belles-Pierres ou vers les curieux affouillements calcaires de la grotte des Fées, les géologues en sont venus à se préoccuper des richesses minérales de ce petit coin de terre."

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Vue du cadastre napoléonien de 1832

 

Tympan de l'église

Le château de Chassimpierre

   Chassimpierre est le site d'une très ancienne seigneurie. Le château actuel date du 19ème siècle, belle demeure à la mode de l'époque, au centre d'un grand parc planté d'arbres magnifiques.

La propriété fut achetée en 1809 par Jean Baptiste Collas, fondateur de la lignée de la famille Collas de Châtelperron. Voici un diaporama composé de photos récentes et de 2 cartes postales anciennes.

Plus une présentation de l'histoire de Chassimpierre, extraite du livre les "Fiefs du Bourbonnais" publié en 1896 et complétée par le cadatre de 1932 et le recensement de Chassimpierre en 1896.

Cliquer sur le bouton pour lire la présentation

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LE PREHISTORAMA DE CHATELPERRON

Le Préhistorama est ouvert depuis le 19 mai, tous les jours, sauf le mardi. On peut consulter son nouveau site internet en cliquant sur le lien suivant                                              PREHISTORAMA

 

Ci-dessous la présentation du site de Châtelperron. Merci à Florence Pacaud.

 

Châtelperron fait de l’Allier un territoire préhistorique renommé et connu dans le monde entier grâce à la découverte en 1840 d’un abri baptisé « La Grotte des Fées » où s’installèrent il y a environ 33 000 ans des représentants des derniers hommes de Néandertal. 
Ce village du Val de Besbre a été choisi comme site éponyme par l’Abbé Henri Breuil en 1911 (préhistorien et premier archéologue à visiter et décrire les grottes de Lascaux en 1940) pour représenter une phase ancienne de l’Aurignacien définie à Aurignac, Haute-Garonne et datée d’environ - 40 000 à -28 000 ans.
Le site éponyme de Châtelperron est alors caractérisé par un outil appelé « pointe ou couteau de Châtelperron » élaboré par les derniers néandertaliens. C’est une lame dont l’un des bords est tranchant et l’autre, abattu par une retouche formant un dos. 
En 1955, la dénomination de la culture du « Châtelperronien » (- 38 000 à -30 000 ans) est adoptée. Elle correspond également à la transition entre le paléolithique moyen et le paléolithique supérieur en Europe coïncidant avec la disparition progressive des hommes de Néandertal et l’émergence d’Homo-Sapiens, premiers hommes modernes, lesquels sont associés à la culture aurignacienne définie à Aurignac.
En 2019, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) représentée par le Service Régional d’Archéologie basé à Clermont-Ferrand, a décidé de relancer de nouvelles prospections sur le site de la Grotte des Fées, avec l’autorisation des propriétaires.


Pour lire la présentation complète, cliquer sur le lien suivant

Visite commentée de la "Grotte des fées".  Journées du Patrimoine 2020.

REMÈDE CONTRE LA RAGE DE DENTS

   Le curé de Châtelperron, l'abbé Louis Delageneste, en 1780, a laissé dans son registre paroissial, la recette d'un remède contre la rage de dents. A cette époque, il n'y avait pas, ou peu, de médecins dans les campagnes, et encore moins de dentiste.

    Voici la transcription du texte :

Prenez la seconde peau du noyer sauvage, une pincée, avec une pincée prise aussi avec deux doigts. De même, du poivre nouvellement moulu et une gousse d’ail que vous coupez très menu, vous pliez le tout ensemble dans un linge très fin, que vous mettez dans une cuillerée d’eau de vie et faites consumer ladite eau de vie en mettant la cuillère sur une chandelle allumée ou sur une lampe. Aussitôt que le feu aura consumé ladite eau de vie, mettez ce petit paquet sur la dent malade, mâchez fortement tout le temps que vous pourrez, comme un quart d’heure si vous ne vous ennuyez pas de mâcher, sans craindre de vous brûler parce que réellement ça ne brûle pas et jamais plus la dent ne vous sera mal.

 

La démographie à Châtelperron en 1780

A cette époque, la natalité et la mortalité s'équilibrent. Les naissances sont nombreuses mais la mortalité infantile est élevée : 73 baptêmes pour 74 sépultures au total, pendant 4 ans, de 1799 à 1782. Voir le relevé précis et les documents originaux dans le document joint :

Promenade du patrimoine à Châtelperron

   Au moins une centaine de personnes ont découvert le bourg de Châtelperron le dimanche matin 3 juillet pendant près de 3 heures. Beaucoup de sujets ont été évoqués avec des multiples anecdotes et objets qui ont permis de rendre cette visite très concrète. Explication de la structure des maisons à pans de bois, présentation de l'église, visite du château grâce à M. Mouscadet, évocation de la vie passée. Merci aux organisateurs et aux guides du jour : Gilbert Tain et Michel Valette.

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